lundi 24 mars 2008

Après le Vendredi saint, le Samedi saint!

Avec la gracieuseté de la famille Roy et des Remparts, nous avons eu droit à la suite de la triste épisode du Vendredi saint à Chicoutimi. Comme dans la partie Canadiens - Nordiques, il y a eu des agresseurs et des agressés. Je ne referai pas l'histoire, mais à l'époque les agresseurs étaient les Canadiens, qui comme les Remparts, n'allaient nulle part. Les agressés étaient les Nordiques, qui comme les Sags, dominaient le jeu.

Nous avons eu droit en pleine télévision à des voies de fait graves de la part de Jonathan Roy , le fils du coach Patrick Roy, sur Bobby Nadeau. Q'un gardien traverse la patinoire pour se battre avec l'autre est une chose. Mais que Roy frappe sur un gars couché par terre et qui ne veut pas se battre en est une autre.

La dernière fois que j'ai vu ce genre d'image, c'était lors d'une bataille de gang de rue entre accommodés raisonnables. Tous le monde disaient que c'est les noirs qui sèment le trouble. Et bien là, c'était un petit blanc, québécois, canadien français qui avait au moins enlevé son masque... le brave. Le jeune Roy a fait comme le noir à la télé à la fin de la bataille, il a levé les bras au ciel en signe de victoire.

Pour ceux qui se posaient la question sur la paternité de Patrick avec Jonathan, vous avez une réponse très claire samedi. Il est vraiment le fils du bonhomme. Parlant du bonhomme, il est le grand responsable de tout ce charivari. Quand nous avons joué la game un peu, nous savons tous ce que le coach nous dit à 7 à 1: Préparons le prochain match. Le paternel dit ne pas avoir commandé son fils au combat. Foutaise Patrick! Les gestes sont là et les circonstances sont contre toi mon beau blond. De plus, près de 70 % des gens sur 11000 lors d'un sondage à RDS disent ne pas le croire lorsqu'il dit qu'il n'a pas demandé à son fils d'aller se battre. Et vous, qu'en pensez-vous? Votre réponse est la bienvenu sur le sondage à côté de ce texte. Il y a encore 30% d'imbéciles au Québec. Dans ce 30 %, il y a surement Angelo Esposito, qui lors des folies du petit Roy, riait de bon coeur sur le banc des joueurs.

J'étais en compagnie d'un ancien dirigeant de la Ligue semi-pro, samedi soir, et son commentaire a été le suivant: Ils diront que le hockey sénior est violent et qui n'a rien que des bagarres.

J'ai bien hâte de lire notre ami Albert Ladouceur sur les évènements. Lui qui à l'époque de l'effervescence du hockey sénior, crachait sur ce type de hockey parce qu'il vidait le Colisée à monsieur Tanguay.

La LHJMQ a la chance de démontrer son sérieux avec des sentences exemplaires. Je dois vous avouer que je m'attends à rien de leur préfet de discipline Raymond Bolduc. J'ai beaucoup de difficulté avec un préfet de discipline dont ses deux fils pratiquent un style de jeu douteux dans le hockey sénior.

Patrick Roy a été un gardien de but superbe dans la LNH. Son implication dans la LHJMQ est merveilleuse. Mais son attitude est déplorable. Il ne peut être plus important que la ligue.

Samedi, le toit est tombé sur la tête de Jacques Tanguay et ce n'est pas la neige qui en est responsable, mais la famille Roy. Monsieur Tanguay n'a pas besoin de ce type de publicité.

Dire que mon premier texte sur ce blog parlait de Michael Vick qui allait en prison pour avoir organiser des combats de coq. Et l'organisation des combats de joueurs de hockey eux?

Mon verdict pour les suspensions: le père : le reste de la saison et une évaluation pendant l'été, le fils: le reste de la saison et au moins la moitié de saison l'an prochain et le Saint-Esprit: vous salue et à la semaine prochaine.

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