lundi 28 juin 2010

La façon de faire du hockey au Québec est remise en question

Le 18 décembre 2008 j'écrivais ce texte sur mon blogue et maudit que je suis encore sur la coche.

Le titre de mon article était:Nous jouons à la ringuette au Québec.

Voici mon texte du 18 décembre 2008:

Pat Quinn, un vieux loup du hockey et coach de l'équipe junior Canadienne, a dit cette semaine que les joueurs juniors québécois ne se touchaient plus et que nous jouions à la ringuette.

Plusieurs dépisteurs québécois ont endossé et en ont rajouté en attribuant le phénomène à un blocage psychologique. Il était temps selon moi que le chat sorte du sac.Le problème est facilement identifiable mais difficile à solutionner. Le problème se situe à deux niveaux: au niveau de l'éducation donné à nos garçons et au niveau de la structure de hockey Québec.

Premièrement l'éducation donné à nos garçons: nous assistons à la femellisation des garçons. Ils jouent au ballon à la récréation et il ne faut pas tirer le ballon trop fort aux petites filles. Lors d'une défaite, les parents mentionnent que ce n'est pas grave. Lorsqu'un petit gars bouge trop, nous le gèlons avec des médicaments. Les gars suivent des cours de couture, de cuisine, de méditation etc.etc. Christ ont sortait dehors nous autres et nous jouions au soccer contact. Nous ne préparons plus les garçons à l'échec. Nous les formons à accepter la défaite. Dans mon temps, nous perdions aux cartes et on se mettaient à pleurer. Je fais un lien entre l'éducation de nos enfants et leur performance dans le sport, mais je ne peux me retenir d'en faire un avec le taux de suicide élevé chez les garçons au Québec. Je n'ai pas de chiffres pour appuyer mon observation, mais je peux dire sans me tromper que le taux de suicide chez les garçons est plus élevé ou l'un des plus élevé au Québec que dans le restant du pays. Cela en dit long.

Deuxièmement, la bande de bureaucrates de hockey Québec. Ils ont détruit le hockey avec leur système de pointage femellissant. Ils donnent des points à ceux qui sont gentils et ils disent que l'important c'est de participer. Mon oeil et bullshit!!! L'important c'est de gagner et de se donner à fond. Lors d'une défaite, il ne faut pas l'accepter. Il faut l'analyser et apporter les correctifs pour ne pas que cela se reproduise. Dans mon temps après une défaite, nous savions que lors de la pratique suivante on en patinerait un coup et que nous allions souffrir. Donc défaite égal travailler plus fort, se battre pour gagner, ne pas baisser les bras et revenir plus fort.

Malheureusement Hockey Québec joue à éduquer nos enfants. Est-ce qu'on peut s'entendre que ce n'est pas leur travail? Leur travail est d'assurer un encadrement stricte, rigoureux et identique pour tous au niveau de la règlementation. Pour le reste, faisons comme les autres c'est-à-dire d efavoriser la victoire et l'acharnement.

Dire que dans notre temps, on se moquait du hockey collégial américain parce qu'ils jouaient comme des fillettes. Ils jouaient avec des grilles, pas le droit au bataille et ils jouaient moins de matchs que nous. Aujourd'hui, ils nous ont dépassé et de loin.

En terminant un message à la ministre Courchesne: mêlez-vous de vos affaires et gérer le Québec avec professionnalisme. Un dernier message à nos jeunes: Soyez les premiers arrivez à la rondelle et acceptez la mise en échec et gagner votre bataille. Si vous arrivez deuxième frappez avec une bonne mise en échec votre adversaire et garder la rondelle.

Comme je le disais précédement, j'étais sur la coche en maudit et ce en décembre 2008. Aujourd'hui le commissaire de la LHJMQ Gilles Courteau se pose des questions...tu es deux ans en retard mon champion.

En espérant que les bonnes personnes seront invitées dans cette concertation et que les loloques et universitaires seront mis de côté pour faire place au vrai monde (dépisteurs, coachs et bénévoles)

2 commentaires:

Amy a dit…

I appreciate your PO very much the picture with the article. Continues to refuel!!

Anonyme a dit…
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